LE CACHEMIRE DANS LE CONFLIT INDO-PAKISTANAIS (1947-2004)

le Cachemire dans le conflit Indo-Pakistanais (1947-2004) est un roman de Nathelène Reynolds publié le 2 mars 2005 en France chez l’édition l’Harmattan . Le sujet principale de ce roman concerne le Cachemire dans le conflit indo-pakistanais.Ce pourquoi nous avons choisi ce livre car son sujet se rapporte à notre thème qui est consacré au conflit entre L’Inde et le Pakistan. Ces deux pays se sont s’affrontés à plusieurs reprises depuis 1947, trois guerres,le cessez le feu de 1949,la crise de 1999, des négociations de paix. Nous allons nous concentrer sur les faits qui se sont déroulés de 1947 à 2004.
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La particularité de ce roman c’est qu’il renferme de nombreuses cartes géographique ( afin d’apporter une aide à la compréhension,par exemple lors de la partition ou lorsque le cachemire est scindé par les deux pays durant des périodes),d’une brève chronologie afin de se repérer et comprendre les faits qui sont assez nombreux de 1947 à 2004 et d’une longue introduction qui nous informe sur la partition des Indes (1947) qui est directement liée à la naissance de ce conflit quelque temps plus tard la même année.

QUELLE EST LA PLACE DU CACHEMIRE DANS LE CONFLIT INDO-PAKISTANAIS?

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Le conflit du Cachemire est né de la partition de l’Empire britannique des Indes, en août 1947, entre l’Inde et le Pakistan. En principe, les Etats à majorité musulmane se rattachent, à l’est et à l’ouest, aux deux entités qui constituent le Pakistan.
Situé entre l’Inde et le Pakistan, le Cachemire possède une majorité musulmane qui souhaite le rattachement à Islamabad. Mais il constitue un cas particulier.En effet il est gouverné par un maharadjah hindou, il est soumis à de fortes pressions pour choisir le rattachement à l’Inde. Il aurait été « envahis » par une tribus pakistanaise ( le Poonch)mais aussi à la même époque, par une révolte musulmane venue du Pakistan.Après de longue hésitation, il opte alors pour l’Inde et fait appel à son armée.Dans le conflit qui s’ensuit, le Cachemire va se retrouver scindé en deux parties, le long d’une ligne de cessez-le-feu(dès 1949). Le Pakistan occupe un tiers nord-ouest du territoire, baptisé Azad Kashmir (Cachemire libre). Le reste, le Jammu-et-Cachemire, est rattaché à l’Union indienne avec un statut particulier. Trois guerres auront lieu en 1947-1948( la première guerre indo-pakistanaise pour le territoire du Cachemire), 1965( la deuxième guerre indo-pakistanaise pour le Cachemire) en 1971 ( l’indépendance du Pakistan oriental sous le nom du Bangladesh )et en 1999 avec le conflit de Kargil( au Cachemire). Comme la première et la deuxième guerres, elles donneront lieu à des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU qui resteront inutile.
Les deux adversaires revendiquent chacun la souveraineté sur la totalité du territoire concerné. Le Pakistan affirme que la majorité musulmane du Cachemire lui était favorable, mais que l’Inde a occupé le territoire par un complot et par la force. Pour l’Inde, le Jammu-et-Cachemire reste un territoire «disputé». Islamabad appelle, par ailleurs, à l’application des résolutions des Nations unies, tout particulièrement celle concernant un référendum.Pour l’Inde, la situation ne souffre juridiquement et constitutionnellement d’aucune discussion.
De même en ce qui concerne les Nations unies. Depuis l’accord de Simla (1972), dont le texte déclare que les problèmes indo-pakistanais seront désormais traités au niveau bilatéral. Cette clause, arrachée par Indira Gandhi à Ali Bhutto, avait été perçue comme une trahison par de nombreux musulmans. En 1998, l’Inde et le Pakistan sont devenus des puissances nucléaires. Un an plus tard, des affrontements entre leurs deux armées le long de la ligne de démarcation ont failli provoquer une quatrième guerre. Les dernières négociations bilatérales, en juillet 2001, ont échoué, comme tant d’autres depuis 1947.
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Soldats indien lors de la première guerre indo-pakistanaise (1947-1948)


Pour comprendre ce conflit qui est souvent jugé « incompréhensif ou difficile à traiter  » l’auteur se rend au Cachemire et s’installe pendant deux ans afin d’offrir des explications et des présentations brèves mais complète qui permettra aux lecteurs d’appréhender l’hostilité entre l’Inde et le Pakistan. Nathalène Reynolds fait des études approfondis du Cachemire , elle s’appuie sur l’ordre chronologique des faits ( ici de 1947 à 2004) mais également elle aborde le problème de la réécriture de l’histoire. C’est pourquoi elle publie ce livre mais aussi son objectif est d’ expliquer l’importance de ce conflit et la difficile résolution qui affecte toujours la géopolitique de ces deux nations aujourd’hui. Ce roman est scindé en deux parties : l’une concerne la deuxième moitié du vingtième siècle ( à partir de 1947) tandis que la deuxième partie concerne le début du vingt et unième siècle(jusqu’a 2004).
L’auteur insiste également sur l’évolution de la dimension géopolitique qui joue un rôle majeure dans ce conflit dès le commencement, afin de bien comprendre la dimension politique du conflit, il importe de connaître les différents acteurs et intervenants. Depuis le tout début plusieurs partis politiques de l’Inde, du Pakistan et du Jammu-Cachemire ont cherché à obtenir le support et la reconnaissance de la population du Jammu-Cachemire. De plus, l’Inde et le Pakistan, sont les deux acteurs principaux. Ils tentent constamment à reconnaître les intérêts et les efforts des Cachemiris.

LA POLITIQUE INDIENNE :

L’Inde est aujourd’hui considérée par plusieurs non pas comme une grande puissance, mais comme un pays émergent pour l’avenir( en 2004). Or, bien que l’Inde ait obtenu son indépendance de l’empire britannique (depuis  plus de soixante ans), elle cherche encore à faire reconnaître son statut de grande puissance. L’Inde en 1947 et dans les années suivant son indépendance avec Jawaharlal Nehru, la politique étrangère a pris une dimension particulière et s’est organisée autour de quelques valeurs fondamentales telles que la défense des pauvres et des opprimés. C’est ce qu’on appelle l’idéologie nehruvienne. La doctrine favorisait particulièrement le rayonnement à l’international. Malheureusement, l’image de l’Inde est ternie par le conflit du Jammu-Cachemire et par la défaite contre la Chine de Mao Zedong en 1962 pour la partie du Cachemire contrôlés par la Chine.
L’Inde refuse les requêtes cachemiries d’indépendance dans la mesure où elles remettent en cause l’origine même de l’Inde. Si l’on se réfère au droit au référendum accordé au Jammu-Cachemire lors de son annexion à l’Inde en octobre 1947, ce dernier est censé être d’accord à une situation de paix au Jammu­ Cachemire. Alors que le Jammu-Cachemire prend un virage à saveur indépendantiste et que l’Azad-Cachemire est toujours aux mains du Pakistan, l’Inde refuse d’effectuer ce référendum. La principale raison étant que celui-ci devrait favoriser le Pakistan étant donné la supériorité musulmane au sein de la population cachemirie
Parce que l’Inde n’a pas confiance en la population du Jammu-Cachemire entre 1947 et 1962, l’état du Jammu-Cachemire n’est pas associé au processus démocratique et ne peut participer aux élections régionales.C’est seulement en 1962 que le Jammu-Cachemire pourra participer aux régionales et finalement aux élections générals en 1967.Parce que l’Inde soupçonne le manque de loyauté des Cachemiris, un nombre incalculable d’irrégularités surviennent aux élections ce qui empêche les Cachemiris d’élire les députés de leur choix. Les premières vraies élections auront lieu en 1977 et le Parti de la Conférence Nationale mené par Sheikh Abdullah remporte les élections sans toutefois obtenir l’enthousiasme de la population.
Les années qui suivront jusqu’en 1989 seront peu importantes puisque l’on assiste à une période d’apaisement politique et militaire. Ainsi, à la fin de la guerre en Afghanistan l’activité politique reprend. Entre 1989 et 1992, l’approche du gouvernement de New Delhi est basée sur la neutralisation du support du Pakistan aux éléments sécessionnistes et terroristes du Jammu-Cachemire. Alors que certains politiciens, fonctionnaires et intellectuels préconisaient un rôle beaucoup plus préventif et réactif face à la situation du Jammu-Cachemire, d’autres veulent amener le conflit dans l’Azad-Cachemire, et si nécessaire, au Pakistan même afin de détruire les bases d’entraînement pour les terroristes. L’objectif de l’Inde était de s’assurer qu’aucune résolution ne soit mise en place pour permettre à un troisième acteur d’intervenir dans le conflit du Jammu-Cachemire. Comme second objectif, chercher à culpabiliser publiquement le Pakistan et son soutien militaire. L’Inde cherche aussi désespérément à faire appel à d’autres pays pour qu’ils imposent une pression sur le Pakistan et l’invitent à se retirer définitivement du Jammu-Cachemire. Malheureusement, dans l’approche du gouvernement de New Delhi, il n’existe aucune planification stratégique ou même politique pour résoudre le conflit interne du JammuCAchemire.

LA POLITIQUE PAKISTANAISE :

La politique étrangère pakistanaise est développée selon cinq phases. La première période débute avec le cessez-le-feu en 1949 par les Nations-Unie et domine la guerre contre l’Inde pour le Jammu-Cachemire en 1965. L’élément important de cette période ayant influencé la politique étrangère pakistanaise envers le Jammu Cachemire est survenu lorsque le Pakistan a appris la décision du maharajah Hari Singh de conserver son autonomie. Le gouvernement pakistanais fortement influencé par son institution militaire, alors pleinement convaincu que le Jammu-Cachemire lui appartient, décide d’utiliser des moyens militaires afin de forcer le Jammu-Cachemire à s’annexer au Pakistan et forcer l’Inde à renoncer de ses droits comme pays. La deuxième phase couvre la période de 1965 à 1971 lors de la crise au Pakistan Est concernant l’indépendance du Bangladesh aujourd’hui. Suite à cet événement un accord diplomatique extrêmement important a été signé entre le Pakistan et l’Inde.À travers l’accord de Simla en 1972, l’Inde et le Pakistan conviennent d’un accord commun incluant le Jammu-Cachemire, devra être résolu de façon posée. L’Inde et le Pakistan s’engagent dorénavant à régler leurs disputes par des solutions pacifiques à l’aide de négociation ou par tous autres moyens pacifiques convenus entre eux. La troisième phase s’établit de 1971 à 1989. Le Pakistan est alors aux prises avec une reconstruction interne et fait face aux défis causés par l’invasion soviétique en Afghanistan. En effet, le gouvernement doit revisiter ses priorités face au Jammu Cachemire .Le gouvernement est faible et la religion avec l’Islam resurgit dans la vie politique et sociale. La quatrième phase concerne la période de 1990 jusqu’aux essais nucléaires en 1998. Par ailleurs en 1990 il y a une séparation au Jammu et Cachemire. Mais aussi un autre aspect important c’est le changement de cap politique en 1991. Lorsque le Pakistan s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas mettre en place la séparation du Cachemire seulement pour des raisons ethnico-religieuse puisque cet argument ne serait pas reconnu par la communauté religieuse du Jammu-Cachemire.
Enfin en 2000 avec le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, qui a décidé de reprendre les discussion avec l’Inde. La décision a été prise suite au conflit du Kargil en 1999 dans la partie indienne du Jammu-Cachemire, où la menace nucléaire n’a fait qu’envenimer la situation, quand il s’agit de la dispute concernant le Jammu-Cachemire. Bien que Sharif et le premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee se soient entendu pour intensifier leurs efforts afin de régler le conflit, il n’en demeure pas moins que le tout est resté stagnant. De plus, tant que le conflit ne sera pas réglé, on expose possiblement la population cachemirienne à une possible répétition des événements de Kargil ( crise en 1999).Parce que le Pakistan cherche par tous les moyens à déstabiliser l’ordre public au Jammu-Cachemire, ou encore se fait plusieurs partis politiques cachemiriens.
L’intérêt du Pakistan se définit principalement par le souci de sécurité, son économie et le renforcement de l’idéologie religieuse au Jammu­-Cachemire.En somme, les caractéristiques principales, qui ont motivé la politique étrangère pakistanaise au cours des soixante dernières années, sont une armée forte et influente,un gouvernement faible et une politique d’intégration inapproprié envers le Cachemire.Cela dit, afin de satisfaire ses intérêts le Pakistan mise sur deux éléments essentiels pour la réussite de sa politique étrangère au Jammu-Cachemire. Le premier est l’importance du soutien militaire et le deuxième est son service de renseignement secret à savoir l’Inter Service Intelligence.
L’Inde et le Pakistan ont connu plusieurs accrochages politique dès 1947 jusqu’a 2004, ces troubles politiques peuvent être la cause des échecs présents lors des processus de paix.Certes le problème politique tient un rôle majeure dans ce conflit, ce pourquoi l’auteur s’exprime longuement dessus durant plusieurs chapitres. Cependant ce n’est pas le seul acteur du conflit ou de l’échec des processus de paix, il existe également des problèmes ethniques et religieux.
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Pour exposer quelques opinions sur ce conflit je suis allée au dixième arrondissement de Paris le célèbre quartier indien à la Chapelle . J’ai interpellé Alif , un jeune bangladais qui est en France depuis 5 ans et travaille dans la banlieue parisienne ( à la Courneuve précisément) je lui ai demandé son opinion , qu’est-ce qu’il pensait du Cachemire dans le conflit indo-pakistanais? Il a répondu : « Pour moi c’est un conflit qui n’a pas lieu d’être vu que normalement lorsque le Pakistan a été crée il y avait normalement le Pakistan Occidental et le Pakistan oriental ( aujourd’hui le Bangladesh depuis 1971). Or le Cachemire entier était entièrement dans le Pakistan Ouest . Donc le conflit vient du fait que les accords n’ont pas été respectés et vue que l’Angleterre n’a plus d’influence sur l’Inde , alors l’Inde s’obstine à reprendre le Cachemire.Dès lors le Pakistan a commis une erreur vu que des négociations ont eu lieu mais ils ont fait <<les sourds d’oreilles>>. Ensuite des menaces ont été faites par le Pakistan ( attaque aux frontières) mais l’Inde a répliqué en postant des soldats aux frontières et l’un et l’autre joue les faux amis durant une fête de frontière ou on change les drapeaux donc l’un a autant tord que l’autre cependant j’aimerais que l’Inde et le Pakistan se réconcilient et je l’espère encore ». Un deuxième opinion d’une vendeuse d’une boutique à la Chapelle Sunanthan une jeune Sri Lankaise qui s’exprime  » Ce conflit ne se terminera jamais , l’Inde et le Pakistan ne se réconcilieront pas il s’est passé tellement de chose qui ont compliqué leur relation les guerres, la religion depuis la partition,les armes nucléaires, le terrorisme mais espérons que ce conflit prenne fin notamment aux personnes qui souffrent ou perdent leur proches notamment les Cachemiris qui souhaitent leur indépendance ,une liberté car ils ne le sont pas actuellement ». Deux avis différents l’un qui croit à une paix comme l’auteur tandis que l’autre pense que la paix est impossible.

Concernant la lecture de ce roman les idées de l’auteur , les mots clés , les expressions et les concepts sont très bien définis . L’auteur nous transmet correctement ses idées qui sont développées , précis et les faits sont examinés on sent que ces idées reposent sur des ouvrages historiques, que s’est étudié mais aussi mis en relations avec ses propres articles du même thème.
Ce roman est essentiellement chronologique , présentant des personnages selon chaque événements mais aussi selon un ordre de succession dans le temps. Il permet d’être informer sur de nombreux problèmes politique qui passaient inaperçu chez certains médias . En effet nous allons détailler brièvement sur le rôle des acteurs politique principalement du Cachemire évoqués par l’auteur. Tout commence avec l’arrestation en 1953 de Sheik Mohammed Abdulah qui était chef du gouvernement du Jammu et du Cachemire qui obtiendra plus tard le poste de chief minister suite aux accords du Cachemire le 25 fevrier 1975. Durant la guerre froide l’amitié russo-indienne amène Nikita khroutchev ( qui fut le premier secrétaire du parti communiste de l’union sovietique de 1953 à 1964) et Nikolai Boulganine (un militaire et un homme politique soviétique) à entamer une visite officielle en Inde mais également au Jammu et au Cachemire.Pendant ce temps les Etats Unis qui essayent d’étendre leur influence notamment dans les années 1970 au Pakistan ce qui a donnée lieu le 6 novembre 1977 une adoption par l’assemblée législative du J&K de la public safety act.
Le 8 septembre 1982 le premier ministre et le chef du gouvernement du Cachemire Sheik Mohamed abdullah meurt son fils Faroq lui succède et est démis de ses fonctions deux ans plus tard le 3 juillet 1984 , cette même année là c’est Jagmohan qui est nommé gouverneur du Jammu et du Cachemire. L’année 1986 est marquée par la chute de l’administration présidée par Ghulam Moha Shah (premier ministre du Cache mire du 2 juillet 1984 jusqu’au 6 mars 1986). Par la suite Jagmohan devient gouverneur du Jamu et Cachemire tandis que Faroq démissionne. La fin du vingtième siècle est marqué par le retour de Abdullah qui recouvre le poste de chief minister suite aux élections législative le 9 octobre 1996 mais surtout le coup d’Etat du général Musharaf ( au meme moment de la crise de kargil)le 13 octobre 1999 . Enfin le vingt-et-unième siècle commence avec Mufti Mohamed Sayeed qui accède à la fonction chief minister suite au scrutin législative . L’auteur insiste bien sur les troubles géopolitiques que rencontre le Cachemire depuis les années 1950 qui sont essentiels et qui sont souvent négligés.  » mal réécrit ou mal interpréter chez les médias » , alors qu’ils sont fréquents notamment depuis la vingt-et-unième les troubles politiques sont nombreux cependant les guerres s’achèvent.  » mal réécrit ou mal interpréter chez les médias » .
Dans cette ouvrage, l’auteur nous propose un thème qui est souvent dans l’actualité des occidentaux qui n’est pas explicite qui dénoncent indirectement leurs opinions en prenant parti ou en dénonçant les faits que d’un pays. Il n’y a pas de thèse venant de l’auteur. Elle reste neutre dans son ouvrage ,elle raconte tous les faits tout en exprimant aucun jugement concernant le conflit du Cachemire mais elle souhaite que ce conflit cesse dans la vallée du Cachemire. En effet l’auteur est membre du réseau de recherche sur les opérations de paix, nous pouvons donc supposer qu’elle souhaite une paix entre l’Inde et le Pakistan.
De plus Nathalène Reynolds hiérarchise les faits en précisant la date, le lieu et les personnages dans le but de nous éclaircir et d’expliquer ce conflit qui est lié au problème de la réécriture de l’histoire qui pourrait expliquer les conflits qui sont encore d’actualité selon l’auteur .

Enfin la rédaction de l’auteur est simple,claire et lucide. La technique de rédaction est logique,raisonnée et structurée. A travers la lecture on sait qu’elle maîtrise parfaitement ses idées et ce n’est pas un hasard . En effet l’auteur est spécialisée dans le domaine du conflit du Cachemire et de la géopolitique de l’Inde et du Pakistan. De plus elle est diplômée en histoire des relations internationales ( à Paris I -Sorbonne ) , elle est chercheur associée à la Pakistan Security research unit ( PSRU) de l’université Durham plus tard elle est affiliée à la School of Political science de la Jawarharlal Nehru. Ensuite elle s’est intéressée au conflit du Cachemire en s’installant deux ans afin de bien étudier ce conflit et d’apprendre également l’hindi(langue officielle en Inde) et l’ourdou ( langue officielle du Pakistan) .
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Nathalène Reynolds

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